Le bois multiplis moulé reproduit cette structure naturelle du bois massif : il garde mémoire de la rondeur de l’arbre. Sa capacité à créer, dans les essences les plus fines, des formes de toutes natures, irréalisables en bois brut, en fait un matériau d’exception, et de novation.

Le bois : un produit « écocitoyen »

Le bois demeure, du point de vue écologique, la matière la plus performante.
Naturel, renouvelable, il est disponible localement en abondance, notamment en France où la croissance de la surface boisée – la plus importante d’Europe… – reste supérieure à son exploitation.
100 % recyclable, cinq fois mois énergivore que le PVC et cinquante fois moins que l’aluminium en terme de production, il est également très faiblement consommateur d’énergie en terme de transformation : utilisé en substitution des produits énergivores, le bois permettrait d’économiser 27 millions de tonnes d’équivalent CO2 … Mieux : chaque année, ce sont 14 % des émissions nationales de gaz à effet de serre qui sont absorbées par les forêts françaises – pour 1m3 de bois constitué, un arbre consomme dans sa croissance 1 tonne de CO2 .
Dit autrement, utiliser le bois, c’est lutter contre l’effet de serre, c’est préserver notre planète du réchauffement climatique, c’est assurer la biodiversité de demain.

Beauté, souplesse et résistance dans le respect de notre écosystème

Relativement au bois plein, le bois moulé offre un même rendu structurel, mais une stabilité et une résistance mécaniques exceptionnelles, garantes d’une tenue dans le temps incomparable et plus particulièrement propice aux réalisations monumentales écologiques. Naturel, il permet une utilisation économique des essences les plus luxueuses, quand l’utilisation du bois plein en pièces cintrées suppose une perte importante de matière.

Un produit naturel défiant aussi bien les matériaux composites synthétiques les plus contemporains, du point de vue environnemental, du point de vue esthétique, du point de vue de la durabilité : une matière première non toxique au contraire, notamment, du PVC, désormais interdit dans certains pays ; des colles qui répondent aux normes les plus strictes ; un rendu d’une beauté comparable au bois plein ; une résistance aux chocs de toute nature que ne saurait fournir la matière synthétique rigide.

Toutes les essences

Hêtre, okoumé, peuplier, chêne… Les bois nobles ont été tranchés sur fil ou sur dosse, les bois plus communs déroulés. Le plaquage, d’une finesse extrême, moins d’1 mm d’épaisseur pour le tranché, entre 1 et 2 mm pour le déroulé, a été massicoté à dimension ou, à l’inverse, jointé afin d’obtenir, en particulier en matière de tranché, de plus grands formats.
En face, le choix des matières et des aspects est infini : pour le bois, merisier, chêne, ébène, acajou, koto, aniègre, framiré, douka, sapelli, orme, frêne, noyer, bouleau, érable, pin, parmi d’autres, mais aussi tout autre revêtement postformable – il n’est qu’à inventer.
Les feuilles de bois destinées aux faces sont soigneusement sélectionnées à l’usine puis préponcées. L’ensemble du plaquage, encollé, est moulé à chaud dans les modèles les plus variés.